top of page

Cryptomonnaie : le flou et le risque !

  • Photo du rédacteur: Christophe Delabroye
    Christophe Delabroye
  • 12 nov. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 nov. 2021




Nées en 2009, le bitcoin est aujourd’hui en concurrence avec plus de 5000 cryptomonnaies.

La crise COVID à boosté très fortement les investisseurs vers ces actifs numériques.


Les raisons en sont la digitalisation du monde, l’utopie ou un effet de mode, ou une véritable conviction d’un changement d’environnement économique mondial ?

En réalité, ceci n’a rien de bien nouveau, mais constitue simplement une mise en musique de ce qu’avait imaginé le philosophe et économiste Von Hayek en 1970…


Aujourd’hui les états s’inquiètent malgré tout de cette déviance et essaient de modifier leurs législations, au plan fiscal notamment. Les investisseurs quant à eux, sont pendus aux bonnes paroles de M. MUSK qui en un clic fait basculer des centaines de cryptos à la baisse, sans penser à la confiscation éventuelle de leurs avoirs… Et les entreprises s’adaptent en permettant par la blockchain de régler vos factures (ex: AXA, Amazon etc…)


Mais un phénomène assez nouveau interpelle les professionnels de la finance, dans la mesure où l’utilité première affichée de ces actifs, à savoir le règlement de biens et de services, recule au profit d’un investissement sur les actifs eux-mêmes, créant ainsi des bulles spéculatives et une volatilité hors norme.

Pour ce faire, de nombreuses plateformes d’investissement se sont créées (etoro, bitcoin trader, XM, XTB, coinbase, Binance etc…). Mais les investisseurs peuvent aussi trader leurs cryptomonnaies à l’aide d’une simple clé USB, en toute transparence …


Les règles en France :


- La France a donc, pris les devants avec la loi Pacte, afin d’encadrer ces pratiques de trading sur cryptomonnaies, en faisant intervenir l’AMF (autorité des marchés financiers) et obligeant ces plateformes à s’y inscrire en qualité de PSAN (prestataires de services sur actifs numériques) afin de renforcer le contrôle de ces professionnels.


- La France a également prévu l’imposition des profits réalisés sur ces classes d’actifs, et pour cela obligé les contribuables à déclarer tous les ans les comptes ouverts sur des plateformes situées à l’étranger, sous peine d’amende (de 1500 € ou 10000 € par compte omis). Les plus-values réalisées sont donc taxées selon deux méthodes :

* celles réalisées par un investisseur occasionnel, supérieures à 305 € sont taxées à 30% (Impôt 12.8% et prélèvements sociaux 17.2%)

* celles réalisées par un investisseur habituel, seront imposées en BIC (bénéfices industriels et commerciaux), au barème progressif de l’impôt sur le revenu plus prélèvements sociaux, et aux charges sociales. (l’activité habituelle étant caractérisée par la notion d’habitude…)


En conclusion que dire : qu’en 2021, les investisseurs doivent être sur leurs gardes compte tenu du risque inhérent à la volatilité de ces actifs pouvant générer une perte totale en capital, sauf à avoir des dons de voyance exacerbés…, en attendant que les états eux-mêmes créent leur propre monnaie numérique.

Comments


Commenting on this post isn't available anymore. Contact the site owner for more info.
Style-ombre-logo-blanc.png
  • LinkedIn

62 Rue Mal de Lattre de Tassigny, 79380 La Forêt-sur-Sèvre

©2023 par Altair strategic.

© tous droits réservés
bottom of page